iii. Et les théologiens ?
Alors qu’il était apparemment assez clair que c’est la peine au travail qui est le fruit du péché et non le travail, il y en eut qui accrurent le mal en prétendant que le travail était la punition du péché[1]. Encore au XVIIe siècle, on entend Bossuet proclamer que « …tout le genre humain ayant été condamné au travail, en suite du péché du premier homme, ce n’est pas de cette sentence que le Sauveur nous est venu délivrer, c’est de la damnation éternelle. »[2]
Tous les théologiens, heureusement, n’auront pas cette lecture superficielle mais furent confrontés à toute une série de questions qu’il fallait approfondir.
1. Ce sont les Pères de l’Église et les premiers théologiens du moyen âge qui virent dans la nécessité du travail la suite du péché originel (cf. LECLERCQ J., Leçons de droit naturel, IV, op. cit., p. 69).
2. Premier sermon pour le quatrième dimanche de Carême, 1660, in op. cit., p. 366.
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