⁢Chapitre 5 : Les tâches de l’État : récapitulation

Il n’est pas rare d’entendre les mêmes personnes se plaindre de l’envahissement de l’État et de regretter, à d’autres moments ou en d’autres matières, sa timidité ou son absence. Pour certains, « l’État, c’est le plus froid de tous les montres froids »[1] et beaucoup ont, comme Marx, souhaité son dépérissement. Pour d’autres, l’État a été une providence, une force tutélaire.

Or, de tout ce qui précède et de ce que nous avons appris dans les tomes précédents, il ressort que l’État doit être doté d’une autorité réelle mais limitée.


1. NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra, De la nouvelle idole, Livre de poche, 1963, pp. 60-61.