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a. Par quelles mesures ?

Nous en avons déjà rencontré quelques-unes et elles ne sont pas négligeables. d’autres peuvent être envisagées. Les idées ne manquent pas. Si quelque chose fait défaut c’est la volonté des acteurs.

De nombreux côtés, des voix s’élèvent pour réclamer et parfois obtenir l’instauration de règles locales, internationales, de contrôles, par l’entremise d’organismes compétents qui puissent réguler les marchés et veiller à leur bon fonctionnement.

On parle de plus en plus d’Investissements socialement responsables⁠[1] (ISR ou SRI en anglais), qui respectent l’environnement, la dignité humaine, qui excluent des secteurs non-éthiques et aident au développement entendu comme développement durable.

On souhaite l’ouverture des pays riches aux exportations des pays pauvres, la suppression des aides intérieures, notamment dans le domaine de l’agriculture pour une concurrence plus loyale avec le Sud, l’ouverture du marché financiers à tous les acteurs économiques notamment par ce crédit solidaire qu’est le microcrédit.


1. Les investissements socialement responsables différent des investissements éthiques qui évitent les entreprises avec production que la morale réprouve (à l’instar des Quakers qui, dans les années 20, bannirent alcool, tabac, jeu, armes, etc…​ Les ISR procèdent à une « sélection positive qui privilégie les entreprises qui ont les meilleures pratiques » aux points de vue social et environnemental: l’entreprise est considérée dans son ensemble, relations avec salariés, clients, fournisseurs, actionnaires, environnement. (BAYSER Xavier de, De l’investissement socialement responsable, in L’économie peut-elle être solidaire ?, op. cit., p. 84. X. de Bayser est président d’IdeAM, c’est-à-dire Integral Development Asser Management qui, en France, est une société de gestion d’actifs dédiée à l’Investissement Socialement Responsable, filiale du Groupe Crédit Agricole).