Né en 1942, ce licencié en philosophie et lettres de l’université de Liège découvre, en 1968, la philosophie politique dans le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels. Si la partie historique l’éclaire sur les ravages du libéralisme, il est déçu par les propositions de solution qu’il juge conduire à une société inhumaine. Il s’intéresse alors au socialisme démocratique et, pour en comprendre l’esprit, lit quotidiennement, durant les années 1975-1976, le journal Le peuple aujourd’hui disparu. En même temps, il s’abonne à la revue Socialisme et découvre toutes les publications de l’Institut Emile Vandervelde, centre d’études du Parti socialiste belge. Il rassemble ses réflexions dans un petit ouvrage intitulé Le messianisme socialiste où il prend ses distances avec le socialisme démocratique. Parallèlement, il s’intéresse à l’enseignement social chrétien dont il a entendu parler fortuitement. Le pontificat de Jean-Paul II lui paraît d’emblée prometteur mais, pour bien saisir les principes de son enseignement social, il s’abonne à l’Osservatore romano et durant treize ans, relève systématiquement les thèmes abordés et les prises de position. Ce long dépouillement trouvera son aboutissement dans un volumineux ouvrage intitulé Un sens à la société, Essai de synthèse de la doctrine sociale de l’Église sous le pontificat de Jean-Paul II de 1978 à 1991. Claude Callens avait trouvé sa voie : la voie qui va de l’Écriture sainte à Léon XIII et de Léon XIII à François. |
N.B. Avant toute recherche, le lecteur est invité à lire l’Avertissement qui précède l’Œuvre.